Prix Nobel de physique 2023 pour la génération d’impulsions attosecondes
Le Laboratoire d’Optique Appliqué félicite avec enthousiasme nos collègues Pierre Agostini, Anne L’Huillier et Ferenc Krausz pour l’obtention du Prix Nobel de Physique 2023, pour leurs contributions à la première génération d’impulsions lumineuses attosecondes.
Ce prix Nobel met en lumière le domaine de la physique attoseconde, dont le plateau de Paris-Saclay reste un haut-lieu, et que les groupes PCO et FLUX du LOA continuent de faire progresser au sein de l’Institut Polytechnique de Paris.
Nous sommes fiers du fait que c’est l’un des lasers à taux de répétition kHz les plus puissants de l’époque et son dispositif associée de génération d’harmoniques élevées, tous deux construits et exploités au LOA, qui ont permis la première mesure d’un train d’impulsions UVX d’une durée de 250 attosecondes avec la méthode RABBIT [P.M. Paul et al., Science 292, 1689 (2001)], pour laquelle le prix Nobel a été décerné. L’équipe, dirigée par Pierre Agostini, était une collaboration de scientifiques du CEA Saclay (Pierre Agostini, Pierre-Mary Paul, et Pierre Breger), du FOM Amsterdam (Harm-Geert Muller et Elena Simona Toma), et du LOA (Philippe Balcou, Geneviève Mullot, et Frédérika Augé).
Cette expérience n’était qu’une parmi d’autres dans le cadre du long effort expérimental commun fait au LOA (alors dirigé par André Antonetti) en étroite collaboration avec le groupe CEA de Pierre Agostini et le groupe FOM de Harm Muller, sur la mesure de la structure temporelle ultrarapide de l’émission d’harmoniques élevées [J. M. Schins et al., J. Opt. Soc. Am. B 13, 197 (1996); A. Bouhal et al., J. Opt. Soc. Am. B 14, 950 (1997); A. Bouhal et al., Phys. Rev. A 58, 389 (1998); E. S. Toma et al., Phys. Rev. A 62, 061801 (2000); L. C. Dinu et al., Phys. Rev. Lett. 91, 063901 (2003)].
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